Vous devez quand même vous demander comment on a fait pour en arriver là ? 

Et bien nous aussi ! 

Le Piz Bernina, le 4000m le plus à l’Est des Alpes. Accès par la superbe  Biancograt (trad : arête blanche) et descente en parapente. Récit de cette deuxième tentative qui fut la bonne.

RESUME :

Accès : Suisse, Grisons, St Moritz, Pontresina
D+ : 700m pour le refuge et 1500m pour la course.
Topo : Topo camptocamp. Niveau AD
Atterrissage : Grand champ dans le val Bernina. Attention, la brise ne remonte pas forcément.
Décollage : NE à SE idéalement. Mais possible en S et SW.
Intérêt : Course longue, complète (rocher, arête de neige puis arête mixte) et surtout très esthétique.

Image 1 : Itinéraire. Vélo et Randonnée en bleu jusqu’à la cabane Tschierva. Course d’alpinisme en rouge. Descente en parapente en vert.
Image 2 (faire défiler les images): Détail des décollages en parapente.

Récit d’Avelaine S.

Piz Bernina, terrible Piz Bernina… Une sacrée revanche à prendre pour moi ! Nous étions partis pour gravir ce mythique sommet en septembre 2019 avec Thibault et au pied des difficultés, j’avais été prise d’angoisse… J’avais préféré faire demi-tour. Malgré un sentiment amer, je m’étais promise de revenir l’année d’après pour prendre ma revanche.

♦ Vidéo en fin de récit ♦ 

Bike & hike pour rejoindre la cabane Tschierva

Ce mois de septembre est mitigé en termes de météo… Nous avions réussi à avoir un super créneau, le week-end précédent pour faire la Dent Blanche mais le week-end qui suit ne semble pas aussi propice à faire de la montagne. Toutefois, les prévisions pour le vendredi/samedi paraissent optimistes. Nous sautons sur l’occasion car c’est l’avant dernier week-end d’ouverture du refuge… Ce qui nous laisse très peu de chance de pouvoir faire le Piz Bernina par la suite. Allez go, on réserve pour le vendredi soir. Pontresina est à l’autre bout de la Suisse et il nous faut 7h de voiture depuis Chamonix pour y aller. On décide donc de faire une partie de la route le jeudi soir. Après avoir réalisé les ¾ du trajet, nous trouvons un spot pour dormir via l’application mobile « park4night », bien pratique ! Le lendemain, on termine les quelques kilomètres qui nous séparent de notre objectif. L’avantage d’avoir échoué l’année dernière, c’est que nous connaissons toute la « procédure » pour nous rendre au refuge de Tschierva. Nous arrivons peu après 11h00 à Pontresina, nous nous garons et louons les vélos dans un magasin à proximité (tout comme l’an passé). Et oui, il y a 7km de plat dans la vallée avant d’attaquer la montée à la cabane. Ce n’est pas rien ! Il y a 3 possibilités : se faire emmener en calèche, y aller en vélo ou bien faire cette partie à pieds. Nous avons choisi la seconde option : économique (à tout point de vue) et agréable. En 30 minutes, nous voilà arrivés à l’hôtel Roseg où nous déposons les vélos et prenons le temps de manger les sandwichs achetés quelques heures auparavant. Il fait beau, c’est très agréable ! Nous prenons même le temps de paresser quelques minutes sur la pelouse. Nous n’avons pas envie de bouger de là… Mais bon, nous ne sommes pas venus jusqu’ici pour se prélasser. Sac à dos à dos, c’est parti ! Nous voilà sur la seconde partie de l’approche pour le refuge Tschierva. Le chemin débute à travers des pâturages puis s’enfonce dans la forêt pour s’élever doucement. 600 mètres de dénivelé nous séparent du refuge, ce n’est pas grand-chose. Nous prenons le temps de les faire et d’admirer le paysage. Il s’agit là encore d’une belle vallée sauvage. Ce n’est qu’après 1h00 de marche que nous distinguons au loin la très attendue Biancograt, voie par laquelle nous ferons le Piz Bernina. Dans le même alignement, nous voyons le refuge, il paraît tout près.

Montée à la cabane tschierva avant d'aller au piz bernina par la biancograt

Derniers mètres avant d’arriver au refuge (en haut à gauche). En face, on distingue la Biancograt ! 

Je nous revois encore 1 an avant, quasiment à la même date, en train d’arriver au refuge… C’est une sensation étrange.
Une fois arrivés, nous posons nos affaires et allons à l’accueil. Ici, c’est suisse-allemand ou anglais. La gardienne nous guide vers notre dortoir et nous donne quelques indications. Comme à notre habitude, nous rangeons nos affaires, nous nous mettons au sec et allons sur la terrasse pour admirer le panorama. Le refuge Tschierva, qui culmine à 2 583m d’altitude, se révèle être une cabane 5 étoiles avec une vue magnifique sur la Biancograt. Vue d’ici, cette arête ressemble à un bourlet de neige, une corniche qui surligne le haut de la vertigineuse face nord. Plus je l’observe et plus elle m’impressionne. J’ai un sentiment d’écrasement, d’étouffement qui m’envahit. Malgré une motivation sans faille, il y a toujours un doute qui plane… Vais-je réussir ? Il s’agit d’une course très longue et qui requiert de la résistance physique. La dimension de « bonne » condition physique prend tout son sens. Je décide d’arrêter de me faire des nœuds au cerveau et regarde sur ma droite où trône le superbe Piz Roseg, qui culmine à 3 937m d’altitude. C’est également un très beau sommet. Nous essayons de deviner comment y accéder avec Thibault mais de l’endroit où nous sommes, nous avons l’impression que cela semble fort engagé. En contre bas de celui-ci, nous observons le glacier de Tschierva, bien crevassé. Tout à coup, je distingue un parapente à gauche dans le ciel au-dessus du Piz Tschierva ! Je préviens Thibault qui le voit à son tour. Cela nous procure des papillons dans le ventre ! Demain ce sera peut-être nous ? Nous l’envions, il doit avoir une vue de dingue. Mais pour l’heure, nous devons rester concentrés. Nous remontons dans le refuge pour nous reposer un peu. Ce dernier n’est pas très haut en altitude, ce qui va nous permettre de bien récupérer.
Après une petite sieste, bien appréciable, nous descendons pour nous installer à la table du dîner. Nous en profitons pour demander les conditions de la course : elles semblent impeccables et accompagnées d’une très bonne météo. Nous sommes nombreux à se lancer sur la Biancograt demain, contrairement à l’année dernière où nous n’étions que deux cordées. Parfois, cette notion de groupe me rassure mais ici, je ne sais pas… Les chutes de pierres, les potentiels bouchons, etc ne m’attirent guère. Mais bon, il faudra faire avec si cela arrive.
18h30, l’heure du dîner sonne. Nous sommes à côté de deux frères qui parlent allemand. Nous avons cru comprendre qu’ils partaient à l’assaut du Piz Roseg. En entrée, comme de coutume, nous dégustons une bonne soupette, suivie d’un plat de pâtes à la bolognaise et enfin d’une petite crème vanille avec des pépites de chocolat. Pendant le repas, Thibault prend quelques photos du coucher de soleil. Puis à notre tour, nous ne tardons pas à aller nous coucher.

Coucher de soleil depuis la cabane Tschierva. En arrière-plan, le Piz Roseg (3 937m)

La revanche sur le Piz Bernina et la Biancograt

3h20, le réveil retentit. Nous avons bien dormi ! Je suis excitée à l’idée d’aller gravir ce bout de caillou. Petit déjeuner copieux, derniers préparatifs et nous démarrons à 3h56 (4 minutes d’avance sur l’horaire prévu). Devant nous, plusieurs cordées sont en route. Nous connaissons déjà la première heure d’approche car nous l’avions faite l’an passé. Nous nous étions arrêtés au pied du glacier. A l’instar de la veille, nous savons où nous allons et gagnons du temps. C’est assez raide, l’itinéraire est équipé de mains courantes et barreaux d’échelles. Nous arrivons au fameux passage où l’année dernière nous nous étions un peu égarés et avions perdu du temps… En effet, sur les topos et selon la gardienne du refuge il faut rester sur des vires et ne pas descendre sur le glacier. Mais les cordées devant nous descendent… L’option des vires est hyper péteuse et ne semble vraiment pas passer. Nous n’avons pas pour habitude de « suivre » les gens comme des moutons mais là, ça semble quand même la meilleure option pour éviter de perdre du temps. Après avoir regardé le topo quelques instants et essayé une ou deux solutions, nous nous résignons à passer par le bas. Nous ne mettons pas les crampons car une autre partie en rocher nous attend juste au-dessus, ça nous ferait perdre du temps… Nous faisons preuve de prudence car c’est très glissant, d’ailleurs Thib s’en met une ! Sans gravité. Nous atteignons la partie en rocher que nous parcourons en 5-10 minutes pour finalement mettre pied sur le glacier. Nous mettons les crampons et nous encordons. C’est parti pour une montée raide entre glace et neige. Nous voyons un amas de frontales au pied d’une paroi rocheuse. C’est la fameuse via ferrata qui mène au col. Elle est désormais en plus en plus recommandée : efficace et moins exposée aux chutes de pierres que si l’on passe par le couloir. Nous rejoignons les autres alpinistes qui se déséquipent. Nous enlevons les crampons et adaptons l’encordement rapidement. Nous ne tardons pas à nous lancer sur la via car il y a un paquet de monde par ici. C’est plutôt ludique comme itinéraire mais dans la nuit, l’ambiance est particulière… Nous arrivons au col où le jour commence à peine à se lever.

lever du jour Piz Bernina

Vue sur le glacier de Morteratsch depuis le col de Prievlusa

Nous voyons au-dessus de nous l’arête que nous allons emprunter. La partie la plus « pénible » est derrière nous, place à l’esthétisme de la course. Vu les conditions d’enneigement, nous décidons de ne pas garder les crampons aux pieds. Le cheminement sur l’arête et la grimpe sont très agréables.

Premiers pas de grimpe sur la section rocheuse après le col. 

Dalles fissurées et morceaux d’arêtes sont nos obstacles pour jouer dans cette première partie. Il y a aussi quelques pas de grimpe bien verticaux mais on trouve toujours de quoi se tenir fermement. Globalement, le rocher est bon ce qui rend la progression commode.

grimpe piz bernina

En action sur l’arête avec le glacier de Morteratsch en contrebas. 

Puis nous arrivons au premier rappel qui nous fait prendre pied sur le début de la mythique Biancograt. Nous en profitons pour manger un bout, boire et examiner les sommets qui nous entourent. Face à nous se dresse l’arête de neige qui fait toute la beauté de cet itinéraire. C’est sublime, cela semble avoir été volontairement sculpté. L’arête n’est pas rectiligne mais ondule jusqu’au sommet.

Image 1 : face à la Biancograt

Image 2 : Avelaine au pied de l’arête

Nous partons en direction de l’arête, les conditions de neige sont excellentes pour le moment. Je suis en tête jusqu’à qu’on atteigne la partie plus raide et effilée. La trace est bien faite, ce qui facilite notre progression. Nous passons sur une partie un peu plus délicate que je n’affectionne guère : la glace. Ça ne dure que quelques mètres mais cela suffit à me faire peur… Qu’est-ce que je n’aime pas ça ! J’imagine toujours la zipette, allez savoir pourquoi. On dépasse cette section assez rapidement. L’arête s’effile à mesure que l’on avance.  D’habitude, ce n’est pas un terrain qui m’impressionne plus que ça mais ici, c’est différent. Je me concentre sur mes pas et suis précise. Thibault ne m’entend plus trop parler et me demande si ça va. Je lui réponds que je vais bien mais que l’arête m’impressionne. Pour essayer de me rassurer, il me répond en se tournant vers moi « Ne regarde pas à droite », je le regarde et observe sur notre gauche… C’est exactement la même pente, raide ! Je n’ai pas peur mais je suis concentrée. Après un moment, nous arrivons au Piz Bianco (3 995m). C’est la fin de l’arête de neige. On en profite pour faire une pause, grignoter un morceau et admirer la vue. 

Image 1 : arrivée au Piz Bianco ( 3 995m)
Image 2 : la Biancograt vue du haut
Image 3 : Piz Palü (3 905m)

Image 4 : Piz Roseg (3 937m)

La suite pour rejoindre le Piz Bernina est plus technique. Il s’agit d’une arête mixte. La bonne qualité du rocher, les nombreux blocs et gendarmes permettent de se protéger facilement en corde tendue. Puis arrive une section à descendre en rappel. Quelques coincements de corde nous font perdre un peu de temps. La longueur de la course commence à se faire sentir, nous sommes un peu moins lucides. Nous remontons une dernière section par un couloir de neige suspendu. Quelques pas d’escalade et coups de piolets plus tard, nous rejoignons le Piz Bernina. Cette dernière partie était vraiment intéressante et enrichie techniquement et esthétiquement la course. Dommage que 2 ou 3 hélicoptères de tourisme soient venus gâcher l’ambiance en stationnant autour du sommet. Cela coupe l’ambiance sauvage dans laquelle nous cherchons à évoluer.

Arête mixte entre le Piz Bianco (3 995m) et le Piz Bernina (4 048m)

Après 6h30 d’effort, nous voilà perchés à 4048m d’altitude. Un petit 4000 qui se mérite ! Je suis quand même bien vidée en arrivant là-haut. Je pense que cela aura été ma course d’alpinisme la plus éprouvante. Je suis très heureuse de l’avoir faite avec mon Thibault, les efforts fournis sont à la hauteur de la vue dont nous jouissons au sommet. 

Vue lors de la descente du Piz Bernina (4 048m)

Après quelques graines avalées, on entame la descente entre arête, neige et rappels. Nous finissons par gagner le glacier assez rapidement. Je me sens comme un spaghetti trop cuit… Très fatiguée. 

Descente en parapente, ascenseur émotionnel.

Comme les prévisions l’avaient laissé entendre le vent ne s’oriente pas comme il le faudrait mais on fera avec. Nous cherchons un décollage où l’on pourra avoir du vent de face. On trouve une zone où le vent semble nous fouetter le visage…(moyennement convaincus). On a des doutes car parfois on le sent venir de l’arrière. C’est bancal. Comme souvent en haute montagne, il est rare que tout soit aligné pour que le décollage soit simple. Le Weissmies nous avait forcé à plusieurs tentatives pour décoller avec un léger vent arrière, les Dômes de Miage avaient eux-aussi été capricieux Que nous réserve le Piz Bernina ?
Je ne suis franchement pas en état de réfléchir… On s’installe sans grandes convictions. La pente n’est pas très raide devant nous mais glacée. Malgré tout, je me conditionne mentalement pour décoller… Une fois prêts, nous attendons le bon moment. Thibault me dit « Allez on y va ! », je courre, je courre à fond je sens Thibault me monter dessus, je ressens tout son poids, mon dieu il m’écrase ! Je m’aplatie par terre tel un pancake avec Thibault, on fait un roulé boulé, le parapente passe devant nous… C’est un show ! 

glissade en parapente au piz bernina. Décollage après une course d'alpinisme via la biancograt. 4000m en suisse

C’est la glissage intergalactique ! prêts pour passer le casting de la marche de l’empereur.

Bon… Conclusion, le vent venait bien cul et on avait pas les patins à glace pour s’élancer ! C’est dur là… Physiquement, mentalement gros ras le bol. Si on n’arrive pas à décoller, c’est 6h de descente. On sait aussi qu’il ne faut pas qu’on bascule dans le « décoller à tout prix » … On s’encorde, on remonte où nous avions pris pieds sur le glacier après la descente, juste au dessus du refuge Marco e Rosa. Je suis occis complet. Thib marche avec la voile en bouchon. On se repositionne à un endroit que l’on avait déjà repéré plus tôt mais qui ne nous avait pas plus que ça convaincu. Il s’agit de décoller face à l’Italie, au Sud, puis de tourner au col pour revenir dans la bonne direction. Nous ne savions pas si nous passerions facilement le plateau formé par le glacier. Finalement en prenant le temps d’observer, on se dit que ce décollage fera très bien l’affaire ! Allez, cette fois c’est la bonne. On fait 2 pas, le biplace se lève, nous avançons et sommes pris en charge en 3 secondes.

                                                                 QUEL SOULAGEMENT !

Tant moral, que physique. Nous voyons défiler sous nos pieds le chemin de descente que nous aurions dû emprunter. Nous observons toutes les montagnes qui entourent, comme à chaque fois, c’est grandiose. Les glaciers, séracs, le Piz Bernina qui nous fait de l’œil en contre haut, la Biancograt que l’on retrouve, toujours aussi stupéfiante mais sous un angle différent. Je ne me lasserai jamais de cette perspective qu’offre le parapente, c’est magique.

Bon on dirait pas mais je suis très très heureuse de descendre en parapente… 🙂 Je suis juste épuisée… 
Image 1 : on voit la Biancograt en haut à droite et les Piz Palü en fond

Image 2 : nous arrivons peu à peu dans la vallée avec en fond le glacier de Morteratsch 

On regarde partout, on observe avec attention certaines zones qui nous fascinent et passons à autre chose car le paysage défile… C’est trop court mais c’est ce qui crée la magie du moment. On se sent privilégiés là-haut… Avec Thibault, nous faisons le tour d’horizon des sommets qui bordent notre zone de vol. On quitte peu à peu la haute montagne pour raccrocher des montagnes plus chaleureuses, moins anguleuses et vertigineuses. On quitte un monde pour en retrouver un autre, tout aussi différent. C’est aussi ça, le parapente. Une vingtaine de minutes plus tard, nous survolons le val Bernina. Il n’est pas difficile de trouver un atterrissage, il y a de nombreux champs disposant d’une superficie amplement suffisante. Nous jetons notre dévolu sur un champ en longueur près d’une ligne de chemin de fer. Nous réfléchissons au sens de la brise, nous nous sommes fait avoir le week-end précédent à la Dent Blanche. Je cherche tant bien que mal un drapeau, une fumée, … Trouvé ! Et c’est dans le sens opposé à ce que nous pensions… Décidément ! Chaque secteur à ses spécificités aérologiques. A mesure que nous nous rapprochons du sol la brise se fait ressentir… Nous aurions aisément pu deviner d’où elle venait si nous n’avions pas eu de repère. Malgré tout, c’est plus confortable de le savoir à l’avance afin de faire une approche propre. Nous nous mettons en finale et n’avançons pas bien vite, la brise est bel et bien là. Tant mieux, on pose tout doucement. Yesssss !

Belle course encore. Nous sommes trop heureux 😊 Nous avons réalisé un de nos principaux objectifs de cette année en alpinisme. C’est gratifiant. Nous prenons le temps de faire sécher nos affaires sur cette herbe bien touffue.

parapente piz bernina

Les rois du pétrole, c’est nous ! Atterrissage impeccable. 

On redescend doucement… Le parapente va plus vite que nos esprits. On prend le temps d’apprécier. Allez, on plie la boutique car il commence à s’faire faim par ici. On est à 3 km à pieds du parking où on a laissé la voiture la veille. On est fatigué mais heureux et ça… ça change tout ! On fait ces 3 kilomètres avec le sourire et des souvenirs plein la tête. D’un côté, on n’a pas le droit de se plaindre, il y en a qui sont en train de descendre à pieds à cette heure-ci. Courage et force à eux. On arrive à la voiture ! Aventure terminée. Une belle et longue course d’alpinisme, magnifique et épuisante, clôturée par un vol en parapente salvateur…

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descente Piz Bernina
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